Le viol est l’acte par lequel une personne est contrainte à un acte sexuel, le plus souvent un rapport sexuel par la force, surprise, menace, ruse ou, plus largement, sans son consentement. De nos jours, le viol constitue un crime dans la plupart des législations. La violence constitue aussi un élément appréciateur du viol.
L e viol n’a pas toujours été puni, et il existe toujours des sociétés où il est toléré, voire non défini juridiquement. Même lorsqu’il est reconnu comme un crime, il n’est pas toujours défini par la violation du consentement de la victime ce qui fragilise davantage cette dernière. Le viol par contrainte physique est punissable par la loi dans la plupart des sociétés. Quant à la contrainte psychologique subit par les victimes, peu de législations la retienne pour définir le viol. L’agression sexuelle par contrainte psychologique peut être considérée comme un crime fréquent dont la prévention comme la répression connaissent des difficultés dans plusieurs pays.
Dans le monde, la plupart des viols sont commis par des hommes et la plupart des victimes sont des femmes et la même proportion existe pour les agressions sexuelles. Selon l’Unicef, au Cameroun, dans la tranche d’âge 15 à 19 ans, 60% des filles ont vécu des expériences de violences sexuelles ; 40 % d’entre elles n’ont jamais pu parler de ce qu’elles ont subi et 14% déclarent avoir subi des viols pendant la gestation. Vous comprenez donc la gravité de la situation. Et pire encore, les violeurs sont des personnes connues. Ils sont autour de nous au quotidien. 95% des viols se passent dans nos familles parfois dans la discrétion totale des parents ou membre de famille, parfois sous le silence complice de ces derniers. Pour palier à ce phénomène devenu mondial, il est urgent et c’est même d’ailleurs un impératif de sensibiliser sur le sujet qui est considéré comme tabou dans notre société. Les écoles, les familles sont les meilleurs endroits de sensibilisation et lorsque bon nombre de personnes sera informé sur la nécessité de parler sans crainte et averti sur ce fléau qui détruit les vies de nos enfants, moins on aura les victimes car la dénonciation aura atteint son apogée. Carine