L’avortement, il faut en parler !

Dans certaines circonstances, Il est souvent difficile de prendre la décision

Tout dépend du niveau de contraintes et des difficultés que nous rencontrons dans notre vie ou   encore de l’environnement et des circonstances entourant la conception.

Aujourd’hui, l’avortement est un sujet qui de plus en plus sort de la clandestinité et se retrouve en débat dans l’espace public.
C’est quoi un avortement ?

Selon le site web passe portsante.net, « l’avortement est la perte d’un embryon ou d’un fœtus lors d’une grossesse. Il peut être spontané, c’est-à-dire se produire sans avoir été recherché (problème de santé, génétique,etc.) ou provoqué et donc volontaire

». Il existe 3 types d’avortement :
‒ Avortement spontané. On parle aussi de fausse-couche. Par définition, il s’agit du décès ou de l’expulsion hors de l’organisme maternel d’un embryon ou d’un fœtus de moins de 500 grammes ou âgé de moins de 22 semaines d’aménorrhée ou sans règles (= 20 semaines de grossesse). Si la fausse-couche survient plustard dans la grossesse, on parle de « mort fœtale in utero ».
‒ L’avortement provoqué, également appelé « Interruption Volontaire de Grossesse » (ou IVG) peut être déclenché de plusieurs façons, notamment par la prise de médicaments « abortifs » ou par l’aspiration du fœtus. Les lois régissant l’accès à
l’avortement (ou son interdiction) diffèrent d’un pays à l’autre.
‒ L’interruption médicale de grossesse (IMG) est un avortement provoqué, pratiqué pour des raisons médicales, souvent à cause d’une anomalie ou d’une maladie du fœtus mettant sa vie en danger après la naissance ou entrainant de graves problèmes de santé, ou encore lorsque la vie de la mère est en danger.
L’avortement, une tendance à la libéralisation Dans le monde entier, la tendance à la libéralisation des lois sur l’avortement se poursuit. Aujourd’hui, 39 % de la population mondiale environ vit dans des pays où la loi autorise l’IVG à la demande de la femme, dans un certain délai ou sans restrictions dans le temps. Dans les pays industrialisés, 76 % des femmes ont le droit de décider elles-mêmes d’interrompre une grossesse non désirée.22% de la population mondiale vit dans des pays qui autorisent l’IVG pour des motifs sociaux.4% vit dans des pays où l’interruption de grossesse est autorisée si la santé physique ou mentale de la femme se trouve menacée.10 % vit dans des pays où l’interruption de grossesse n’est autorisée que si la santé physique de la femme se trouve menacée.25 %, principalement dans le Tiers Monde, vit dans des pays où l’interruption de grossesse n’est autorisée que si la vie de la femme se trouve menacée.
En moyenne mondiale, le taux d’avortement annuel est estimé à 28 pour 1000 femmes âgées de 15 à 44 ans (estimation 2008). Le taux ne varie pas beaucoup d’un continent à l’autre.
• En Europe, on rencontre aussi bien le taux le plus bas (moyenne de 12 pour 1000 en Europe occidentale) que le taux le plus haut (43 pour 1000 en Europe orientale).
• Le taux moyen pour l’Europe est de 27/1000. Il s’agit ici presque exclusivement d’interruptions légales.
• On rencontre des taux relativement élevés en Amérique latine (32 pour 1000 femmes) et en Afrique (29/1000). Il s’agit le plus souvent d’avortements illégaux, puisque – à quelques exceptions près   ces pays ont une législation des plus restrictives.
• L’Asie – où la législation varie énormément d’un pays à l’autre – fait état d’un taux moyen de 28/1000.
En Asie, 40% environ des interventions sont illégales.
• Le taux s’élève à 19/1000 environ en Amérique du Nord.(Sources:Guttmacher Institute 2009, Center for Reproductive Rights 2011)
L’avortement au Cameroun

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

×
Show
×
Show