Nadine MAGUIAWO promotrice de BEST SUPPLY prône la consommation des produits africains par les africains. Elle parle de son ambition, de sa vision à travers son entreprise , elle nous
ouvre son jardin secret pour ce nouveau numéro de Femmes Update.
Présentation
Je suis Nadine MAGUIAWO CHOMNOU, la trentaine révolue.
Je suis titulaire d’un master en Relations Internationales, option Marketing International, de la prestigieuse institution située dans la ville des sept collines, IRIC (Institut de Relations Internationales du Cameroun) je suis maman et la promotrice de BEST SUPPLY.
Mon parcours
Ayant toujours rêvé d’être une grande femme d’affaires et de faire partie de ceux qui seront assis à la table de décision, j’avais commencé à me renseigner très tôt sur ce qu’il fallait pour y arriver. Raison pour laquelle en classe de 3eme et promue en classe de 2nde, je vais catégoriquement m’opposer au choix de ma mère de faire la série C pour continuer ensérie D après. Surtout que les mathématiques et moi ne nous accordions pas.
Ayant entendu parler du Cambridge College, je me renseigne sur les modalités. Mais
les frais de scolarités représentent 10 fois ceux de Buéa, et devient déjà un frein pour Studies et j’intègre l’IRIC l’année d’après.
Ma motivation
J’aime vendre et je l’ai toujours fait. Je me rappelle quand tout petit on allait parfois aider nos amis à vendre leurs arachides. Je faisais aussi les beignets de maïs, l’eau glacée, les sucettes, etc… que je vendais à l’insu de parents.
Surtout papa, car pour maman, tant qu’on ne se baladait C’est ainsi que malgré tous les conseils donnés, je préfère aller en 2nde A4 avec l’idée en tête selon laquelle à défaut de faire économie, je ferais droit et après avoir capitalisé un bon nombre de connaissances en droit, je présenterais le concours de l’ENAM où je sortirais comme Juge
BEST SUPPLY
C’est le fruit d’une recherche d’authenticité à travers la diversité de couleurs et de parfums qui font le continent africain. Bien plus qu’une enseigne commerciale, c’est avant tout un sa-
voir-faire au service du textile, de la maroquinerie, de la joaillerie et des cosmétiques «all made in Africa». ou Douanier. Les économies de mes années de travail me permettront plus tard de m’installer à mon compte dans le monde de l’import-export. Bref, j’étais dans une logique où quoique je fasse, je m’installerais un jour à mon compte et je voyagerais partout dans le monde pour faire les affaires tout en savourant le plaisir de faire le tour du monde. C’est ainsi qu’après mon Baccalauréat, le même rêve en tête, j’opte pour l’Université de Buéa dans le but de parfaire mon anglais qui pour moi était une langue capitale dans le monde du business. Malheureusement, mon séjour à Buéa sera très court, dû au fait qu’au regard de mon relevé de notes, je serais orienté vers la filière English-French, pourtant j’avais opté pour Economics ou Law.
moi, mais je fini par convaincre mon père quelques jours avant la rentrée académique du Cambridge College, sous la pression, il m’y inscrit. 3 ans plus tard j’obtiens le HigherDiploma on International Business Management